Le plugin ACF, c’est quoi ? L'essentiel pour un site WordPress passé au crible | Fonctionnalités, inconvénients, son avenir selon les experts

Le plugin ACF, c’est quoi ? L'essentiel pour un site WordPress passé au crible | Fonctionnalités, inconvénients, son avenir selon les experts

Ando Ranaivosoa
Rédigé par Ando Ranaivosoa
18 février 2021 - 6 minutes

Le plugin ACF, c’est quoi ? – Définition

 

Advanced Custom Fields ou « ACF » est un plugin WordPress qui sert à ajouter des champs de contenu supplémentaires ou « personnalisés » – une caractéristique essentielle du CMS WordPress pour passer à un niveau supérieur en fournissant une collection standard de champs, chacun ayant ses propres capacités.

Le plugin ACF est un outil pour :

  • améliorer l’expérience de la saisie de métadonnées dans la base de données de WordPress
  • contrôler et normaliser les données telles qu’elles sont enregistrées dans la base de données
  • afficher les métadonnées sur le front-end de manière transparente et stable.

D’autres fonctionnalités comprennent la prise en charge des pages d’options personnalisées, des formulaires frontaux et des blocs Gutenberg personnalisés.

Assez vague ? Voyons cela de plus près.

 

Pour qui le plugin ACF est-il conçu ?

 

Plug-in ACF interface

 

Pour les développeurs

Le plugin ACF contribue à la normalisation des métadonnées des post-objets, des termes de taxonomie et des objets utilisateurs. De plus, il y a un ensemble de fonctionnalités de modèles qui fournissent une API stable pour l’affichage et la mise à jour des métadonnées.

Naturellement, cela nous fait penser à ACF to REST API.

 

Un outil puissant pour les web designers

Si vous êtes designer, considérez alors l’ACF comme un moyen de repousser vos limites techniques. il vous permet ainsi d’aller au-delà des modèles standard du CMS WordPress afin de vous lancer dans des mises en page complexes avec des données structurées et des modèles avancés.

Des sites web qui structurent, formatent et affichent les données avec un minimum de code PHP, et dans la langue de base.

 

ACF ou ACF Pro : lequel choisir ?

 

Il existe donc une version gratuite et une version pro avec différents niveaux de prix en fonction du nombre de sites sur lesquels vous prévoyez de l’utiliser.

Premièrement, la version gratuite est particulièrement flexible et dotée de toutes les fonctionnalités de base nécessaires.

Ensuite, la version pro ajoute bien sûr d’autres fonctionnalités. La dernière version actuel ACF Pro 5.9.5 est sortie le 11 février 2021. Elle corrige de ce fait, le bug entraînant des propriétés post_status incorrectes lors de la restauration d’un groupe de champs à partir de la corbeille dans WordPress 5.6 :

  • Le champ répéteur pour créer des ensembles de sous-champs utilisables un nombre illimité de fois
  • Le support de bloc ACF pour l’enregistrement des blocs Gutenberg personnalisés et qui utilisent les champs ACF pour contrôler les données
  • Le champ de contenu modulable (Flexible Content Field) pour créer des modèles de mise en page composés de groupes de sous-champs
  • Options Pages qui définit des options de site sur mesure
  • Le champ Galerie pour la gestion de la bibliothèque d’images
  • Le champ Clone pour réutiliser des champs et des groupes de champs sans avoir à les recréer à chaque fois

 

Un noyau contenant une gamme complète de champs personnalisés

 

La collection de champs de saisie conviviaux du plugin ACF est facilement configurable dans l’interface d’administration du CMS WordPress, chose à laquelle l’administrateur de site web peut interagir aussi facilement. Les champs peuvent, de ce fait, être organisés en groupes, affichés dans différentes zones de l’administration/du back-end de la gestion de contenu.

À travers les champs ACF installés, les utilisateurs qui créent des messages, des termes de taxonomie, etc. peuvent facilement voir et comprendre quelles informations doivent être ajoutées lorsqu’ils travaillent avec le site web.

Parmi les 30 types de champs personnalisés intégrés dans l’offre de base du noyau ACF, nous avons donc énuméré aléatoirement le top 10 des plus importants :

#1 Champs de texte à une ou plusieurs lignes
#2 Champ d’éditeur de texte WYSIWYG
#3 Champs de sélection, de multi-sélection et de vrai/faux
#4 Cases à cocher et champs de groupe de radio
#5 Champ Google Maps
#6 Champs de téléchargement de fichiers, d’images et de galeries
#7 Champs de sélection de l’heure, de la date et des couleurs
#8 Champs de relation d’affichage
#9 Champ oEmbed qui fournit une composante interactive provenant de nombreuses plateformes prises en charge
#10 Champs d’accordéon et de tabulation pour organiser les champs dans l’administration de WordPress

Les entrées de champs elles-mêmes n’apparaissent que dans l’administration de WordPress. À moins qu’un développeur ne décide d’utiliser les formulaires ACF pour le rendu des champs en amont.

 

Tout compte fait, les pages builders et le plugin ACF font la même choses, non ?

 

À première vue, on peut constater qu’un constructeur de page peut aider les non-développeurs à ne pas se contenter de créer des pages, mais aussi à gérer du contenu. Qui plus est, cela va dans le sens de la facilité d’utilisation du CMS WordPress, mais…

… La décision entre les pages builders comme Elementor et le plugin ACF se résume à une poignée de facteurs.

 

Facteur #1 Flexibilité de l’administrateur du site web

Le degré de contrôle alloué à l’administrateur du site. Un créateur de pages lui permettrait de redessiner son site en utilisant la fonction drag-and-drop dans la vue de l’administrateur. Avec ACF, vous êtes limité à l’édition du contenu dans la structure qui a été définie par le développeur.

Certaines agences utilisent cette flexibilité comme un argument de vente, et pour un client averti, cela peut s’avérer utile. Mais d’autres agences ne voudraient pas du tout que leurs clients touchent au design, et considèrent la flexibilité limitée comme une caractéristique (« incassable »).

Les entreprises et les agences ayant une approche growth marketing seront intéressées par l’expérimentation de leurs pages de renvoi. La possibilité de modifier et de créer facilement de nouvelles pages exige qu’au moins certains modèles soient suffisamment flexibles. À cette fin, on peut soit utiliser un constructeur de pages, soit un contenu flexible avec le plugin ACF.

 

Facteur #2 Préférence de codage du développeur

Un deuxième facteur est la façon dont le développeur préfère construire le site web. Un page builder peut mettre en place rapidement une page/site entier en utilisant le drag-and-drop de modules pré-construits comme les galeries, les zones de texte et les formulaires. Si un concepteur a déjà préparé un design personnalisé pour le site, la tâche consistera à configurer la page de manière à ce qu’elle ressemble aux dessins. Ce n’est pas trop difficile avec un design minimaliste, mais délicat si le concepteur web est créatif.

 

Facteur #3 Vitesse de chargement de la page

Argument courant : les constructeurs de pages utilisent plus de code pour générer le même résultat, ce qui réduit la vitesse de la page. Compte tenu de l’importance de la vitesse de chargement des pages aujourd’hui pour le référencement, c’est un sérieux problème. Selon l’outil utilisé pour tester la vitesse, on constate que les pages builders obtiennent un bon score.

 

Facteur #4 Gutenberg VS plugin ACF

 

Plug-in ACF

SourceBlack Tie Marketing

 

Bien que Gutenberg soit livré avec des blocs prêts à l’emploi, il est aussi possible de créer des blocs avec les sections de contenu flexible de l’ACF en utilisant un script JS. À noter que Gutenberg est développé par le framework Javascript ReactJS.

Revenons ainsi à ACF, quel serait l’atout de Gutenberg ? C’est l’intégration au noyau du WordPress. L’utilisateur bénéficie de ce fait, d’une UX encore « plus visuelle » en tant qu’éditeur. Le résultat préliminaire apparaîtra dans l’éditeur, plus besoin alors de vérifier avec le lien de pré-visualisation.