Une grosse bouffée d’oxygène pour Oka, la spécialiste de l’assurance crédit carbone ! La toute nouvelle startup américaine, basée dans l’Utah, vient en effet de clôturer un premier tour table de 7 millions de dollars. Elle emboîte le pas à Kita, insurtech anglaise qui a récemment aimanté 4 millions de livres sterling pour augmenter le financement des projets d’élimination du carbone.
Ces opérations confirment l’intérêt des investisseurs pour le marché de la compensation carbone volontaire (VMC). Celui-ci connaît une croissance significative, avec environ 350 millions de crédits carbone émis rien qu’en 2021. Dans un contexte où la lutte contre le changement climatique s’intensifie, il devrait atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici à 2037.
Cet intérêt s’explique par la volonté de nombreuses entreprises d’adopter une politique “zéro émission” grâce à des plans de décarbonisation efficaces. Cela n’empêche toutefois pas des émissions de gaz à effet de serre résiduelles, qu’elles peuvent compenser en achetant des crédits carbone.
Et c’est là qu’Oka entre en jeu. L’insurtech propose une couverture qui remplacera les crédits carbone s’ils sont détruits ou invalides. Cette solution offre ainsi plus de sécurité et de confiance sur un marché encore non réglementé et qui manque également de transparence.
Avec cette très belle levée, Oka dispose d’un matelas confortable pour propulser son projet d’assurance, essentiel à la pérennité de cet écosystème naissant. La pépite compte aussi aider les entreprises à trier les projets de décarbonisation afin de privilégier ceux qui sont les plus porteurs. Pour cela, elle compte s’appuyer sur un processus scientifique de gestion des risques, de vérification et de souscription.
