Pour petits et grands, le vélo est une activité mêlant l’utile à l’agréable. Il permet de se déplacer tout en faisant du sport, sans oublier la (possible) joie de profiter d’un paysage agréable à regarder. Si se balader en vélo n’est pas nouveau, l’assurer, en revanche, commence à l’être depuis seulement un an.
86 % des Français qui ont assuré leur vélo ont ainsi souscrit un contrat au cours de la dernière année, selon la récente étude de Sharelock. Un chiffre qui confirme l’essor actuelle des mobilités douces. L’insurtech Sharelock s’est positionnée sur ce marché à fort potentiel, mais encore largement inexploré, de l’assurance vélo. Avec sa couverture d’assurance simple d’utilisation ainsi que l’implantation de cadenas fixes dans différentes villes de la métropole, la startup séduit de plus en plus de cyclistes.
Parmi les 662 assurés répondants de l’étude, un profil en particulier se dégage : celui du vélotaffeur. 72 % des Français ayant participé à l’enquête utilisent leur vélo comme moyen de transport principal pour se rendre au travail. Une mobilité douce qui se substitue pour 52 % aux transports en commun et 26 % à la voiture.
Les personnes assurées depuis longtemps le sont en majorité via leur assurance habitation. Pour 87 % des sondés, ils ont assuré leur vélo car ils le considéraient comme cher. Il est toutefois intéressant de voir que, pour les vélos de moins de 500€, les raisons principales de souscription sont la fréquence des vols près du lieu d’habitation et le fait que le vélo soit le moyen de déplacement principal.
60 % des vélotaffeurs stationnent leur vélo en intérieur pour une raison : la crainte du vol. En effet, le vol freine la démocratisation massive l’utilisation du vélo. Parmi les assurés, 64 % d’entre eux ont déjà renoncé à réaliser un trajet à vélo par peur et ce chiffre monte à 84 % la nuit.
Une peur justifiée, car les répondants sont déjà 41 % à avoir déjà subi un vol de vélo. Une problématique qui met l’accent sur le besoin des assurés d’avoir accès à des stationnements sécurisés mais aussi une assurance vélo, qui pourra leur permettre de racheter un vélo. D’ailleurs, à la suite d’un sinistre, un tiers des personnes ont souscrit à une assurance. Comme toujours, l’idéal consiste à prévenir plutôt que guérir !
L’étude de Sharelock tend à démontrer que l’assurance est, aux yeux de l’assuré, une garantie supplémentaire et prévient du vol. L’accompagnement jusqu’au stationnement du vélo est également important, et ce dans les espaces publics comme privés. Le défi pour l’assurance est aujourd’hui d’adapter ses conditions aux pratiques des cyclistes et de leur proposer des services et fonctionnalités qui accompagneront efficacement leur usage quotidien.
