La Paris Blockchain Week 2023 a réuni un grand nombre d’acteurs et de passionnés du monde de la blockchain. Notre partenaire, Kalamon Consulting, était sur place pour découvrir les dernières innovations et tendances. Son but : identifier et rencontrer des acteurs pouvant potentiellement révolutionner le secteur de l’assurance.
Force est de constater que la majorité des intervenants étaient axés sur les services financiers, notamment les cryptomonnaies et les wallets, et que certaines avancées attendues tardent à se concrétiser.
Les assets digitaux sont à la mode, et le soufflé ne retombe pas ! Lors de cette édition de la Paris Blockchain Week, la plupart des acteurs présents proposaient des innovations et services tournant autour des cryptomonnaies, des plateformes d’échange et des wallets permettant de stocker ses actifs numériques (cryptomonnaies & NFT).
Le secteur peine encore à s’ouvrir et à proposer des cas d’usage à valeur ajoutée sortant de son microcosme. Cela crée une forte concurrence entre des acteurs proposant plus ou moins la même chose. Il y a fort à parier qu’un bon nombre d’entre eux seront phagocytés par la concurrence dans les mois ou années à venir.
La blockchain semble encore à la recherche de son cas d’usage phare pour pénétrer massivement d’autres secteurs. Elle doit donc sortir de l’image de « casino géant » pour qu’on la perçoive enfin comme une technologie porteuse de valeur ajoutée. Pour cela, elle doit trouver des applications concrètes et largement adoptées dans des secteurs touchant le grand public.
Le NFT, certificat de propriété numérique, pourrait être ce fameux cas d’usage. Mais sa première utilisation sur les œuvres d’art numérique a plutôt renforcé l’image de casino de la blockchain auprès du grand public, justement.
Malgré les promesses de la blockchain pour révolutionner l’assurance, les cas d’usage concrets se font encore rares. Certes, certains assureurs ont déjà investi le métavers… mais aujourd’hui, personne n’y souscrit encore ses contrats. Pourtant, les possibilités sont théoriquement très prometteuses.
La technologie des « smart contracts », des contrats capables de s’exécuter automatiquement en fonction d’instruction prédéfinies, pourrait par exemple révolutionner certains marchés. Connectés à des prestataires de santé disposant d’une interface leur permettant d’enregistrer des actes sur la blockchain, ces smart contracts pourraient ainsi permettre le versement immédiat et automatique des indemnisations (prestation en santé). C’est ce qu’expérimente aujourd’hui Lemonade sur les assurances habitation. Ce cas d’usage est aussi particulièrement pertinent pour l’assurance paramétrique.
La Paris Blockchain Week 2023 a donc été une occasion de découvrir les dernières tendances et innovations du monde de la blockchain. Toutefois, les équipes de Kalamon Consulting restent sur leur faim en ce qui concerne les avancées pour le secteur de l’assurance. Le schéma d’une police d’assurance intégralement basée sur la blockchain n’est encore qu’un lointain projet.
Autre surprise, le peu de prestataires cherchant à proposer et développer des services à destination des assureurs. Ils représenteraient, en effet, l’étape nécessaire entre le schéma actuel et celui d’une assurance « tout-blockchain ».
PlanetWatch s’occupe de la qualité de l’air. Mais pourquoi est-ce important ? Parce qu’il y a 7 millions de décès prématurés par an liés à la pollution dans le monde entier. Une gestion correcte et une surveillance de la qualité de l’air aident à gérer ces risques, les quantifier et éventuellement, les réduire.
On a le savoir-faire pour mettre en place des stratégies par rapport à l’air libre et à l’air en milieu fermé. On l’a déjà démontré, parce qu’on a déjà 20 000 capteurs déployés dans le monde. Ils nous envoient des données en temps réel.
Nous pouvons apporter des solutions clé en main pour déployer des réseaux de capteurs certifiés. Nos mesures de la qualité de l’air sont systématiquement enregistrées sur la blockchain.
On a déjà eu des discussions avec des assureurs par rapport à la possibilité de faire des contrats de responsabilité employeur avec des remises en fonction du respect des bonnes pratiques par rapport à la gestion de la qualité de l’air. Parce que cela réduit les risques liés à la propagation des infections, parmi les employés.
La blockchain, à la base, c’est un registre de données, qui est immuable. Donc dans la mesure où vous écrivez sur une blockchain, des données qui sont vérifiées et vérifiables, cela permet de prouver que la qualité de l’air n’a pas été gérée correctement dans un endroit comme un bureau. Ce sont des risques qui peuvent être quantifiés, gérés et modélisés.
KALAMON Consulting, fondé en 2020, est un cabinet de conseil en stratégie opérationnelle qui intervient sur des problématiques d’innovation marché, de performance opérationnelle et d’expérience client.
L’équipe intervient auprès des dirigeants de divers secteurs, notamment l’assurance, pour les aider à tirer profit du digital et résoudre les problèmes rencontrés par les équipes métier.
