Nouveaux risques : le cyber et... l'IA générative dans le viseur

Nouveaux risques : le cyber et... l'IA générative dans le viseur

Alexandre Pengloan
Rédigé par Alexandre Pengloan
03 janvier 2024 - 2 minutes

Avec l’essor de la technologie, le paysage des risques change à grande vitesse et oblige les assureurs à une adaptation constante. En 2024, ils devront continuer de prendre garde à la menace cyber, sans surprise. Mais aussi avoir un œil sur les nouveaux défis posés par l’IA générative.

« L’IA générative continuera d’être LE risque inconnu pour les assureurs en 2024. » Paul Bantick, responsable de la division des cyber risques chez Beazley, met en garde le secteur dans les colonnes de Reinsurance News.

Cet avertissement vient corroborer une tendance déjà identifiée l’an passé. En effet, l’intelligence artificielle avait fait une apparition spectaculaire au 4e rang des risques émergents du Future Risks Report d’AXA. La démocratisation fulgurante de la technologie, les cas d’usage déjà mis en œuvre et l’immensité des perspectives, dont certaines ne sont pas encore connues, génèrent forcément de nouvelles problématiques.

Certains sujets sont d’ailleurs fortement corrélés au cyber. Voici un autre risque qui devrait pas mal occuper les assureurs dans les mois à venir. 27% des dirigeants précisent d’ailleurs qu’il s’agira de leur principal point d’attention en 2024. Le marché de la cyber résilience devrait ainsi tripler de taille au cours des trois prochaines années.

Face au risque cyber, une nécessaire diversification

Pour répondre à cette demande croissante, les assureurs et réassureurs auront inévitablement besoin de capacités supplémentaires. Un enjeu déterminant, précise Paul Bantick. Et la bonne nouvelle réside dans l’atteinte d’un nouveau stade de maturité par l’écosystème.

En effet, l’année 2023 a vu des acteurs imaginer des solutions novatrices pour diversifier l’approche du risque. Beazley a notamment été pionnier en lançant le premier cat bond cyber de l’histoire. On pense également à la marketplace de cyber services signée Marsh, à la cyber mutuelle MIRIS ou à l’accord de cyber réassurance proportionnelle conclu entre Hannover Re et Stone Ridge.

Une dynamique à entretenir en 2024, donc, pour permettre à l’assurance de jouer au mieux son rôle face à des pirates qui ne sont pas prêts à baisser pavillon.

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