Un esprit sain dans un corps sain. La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. Prendre soin de sa tête, plus facile à dire qu’à faire toutefois ! Dans la deuxième édition de son baromètre sur la santé mentale, Aésio regarde le tableau dans son ensemble. Et les chiffres ne sont pas vraiment rassurants.
73% des Français jugent que la santé mentale est un sujet tabou en France, un chiffre en augmentation de 4 points par rapport à 2021. Ils sont également 49% à affirmer ne pas être assez attentifs à leur propre bien-être mental.
Ces conclusions doivent interpeller le grand public, mais aussi les entreprises. Les grandes structures ont du mal à placer le sujet de la santé mentale en haut de leur liste de priorités. 38% des Français considèrent eux-mêmes le sujet comme secondaire. Les employés sont pourtant en demande : 86% des Français considèrent l’entreprise comme responsable de leur bien-être mental.
Et les assureurs, dans tout ça ? Le secteur se réveille progressivement. Pour les insurtechs, en particulier, la santé mentale est un sujet mis en avant, voire revendiqué. Prenons l’exemple d’Alan. Celle qu’on ne présente plus avait lancé deux projets parallèles : Alan Mind et Alan Baby. Pour se concentrer sur sa solution de santé mentale, la startup a fermé son projet lié à la petite enfance.
De nouvelles pépites françaises se créent aussi chaque mois sur cette niche nouvelle : les mentaltechs. On peut évidemment penser à Moka.care qui avait levé 15 millions d’euros en mai, soutenue notamment par Antoine Griezmann et Blaise Matuidi. Des startups comme teale ou Qare investissent aussi le terrain, et la scène médiatique.
Le sujet ne doit pas pour autant uniquement concerner les jeunes entreprises. Les mastodontes de l’assurance doivent aussi en faire plus pour se pencher sur la santé mentale de leurs clients, et de leurs collaborateurs.
