La technologie, et tout particulièrement l’intelligence artificielle, vont impacter les métiers de l’assurance dans les années à venir, c’est une évidence. Mais lesquels ? Et comment, plus précisément ?
On imagine assez aisément les cas d’usage avec une technologie déployée pour appuyer les gestionnaires et spécialistes de la relation client. Ou pour épauler les spécialistes du réglementaire et du marketing sur la génération de contenu.
Mais un autre maillon essentiel de la chaîne pourrait voir son rôle largement redéfini : le souscripteur, dont la version augmentée sera vraisemblablement un must have pour les assureurs afin d’adresser les défis qui se posent à eux.
Une récente étude du BCG vient en effet apporter des éclairages, à la fois quantitatifs et qualitatifs, sur la transformation à venir du métier de souscripteur. Un chiffre clé à retenir, dans un premier temps :
35% du temps de travail d’un souscripteur pourrait aujourd’hui être automatisé ou délégué, rien que ça !
La technologie peut, en effet, venir soulager le professionnel sur plusieurs points. En automatisant les tâches répétitives, tout d’abord. Mais aussi en l’appuyant dans l’analyse des données, la prise de décision ou l’efficacité opérationnelle globale.
Les gains en temps sont substantiels. Le document évoque ainsi 14 heures par semaine qu’il est possible de réallouer à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Et ça change forcément beaucoup de choses autour d’un métier clé dans la nécessaire transformation de l’assurance.
Dans un marché en constante évolution, la flexibilité et l’adaptabilité sont devenues des compétences déterminantes. Le souscripteur doit donc être capable de s’adapter rapidement aux nouvelles technologies, aux défis posés par les risques émergents comme aux changements dans le comportement des consommateurs.
Son métier fait face à une inévitable mutation. Le souscripteur augmenté ne peut ainsi plus se contenter de maîtriser la seule expertise technique. La clé de son efficacité réside dans l’équilibre entre les compétences humaines – comme le jugement, la compréhension des besoins des clients, et la capacité à établir des relations commerciales – et la maîtrise des outils technologiques modernes.
Cette évolution est cruciale pour répondre aux défis actuels et futurs du secteur de l’assurance. Avec des risques en constante évolution, notamment en raison du changement climatique et de la digitalisation de l’économie, la capacité à innover dans la souscription devient essentielle.
Les assureurs qui sauront prendre le virage seront les mieux placés sur ces risques complexes. Ils s’offriront ainsi la possibilité de se bâtir un avantage concurrentiel déterminant, grâce à une technologie déployée intelligemment au service de l’humain. De loin son application la plus pertinente, pour le moment du moins !
