Citius, Altius, Fortius ! Acheel fait sienne la devise olympique en publiant des chiffres particulièrement encourageants. La belle histoire se poursuit pour l’insurtech française.
Qui a dit qu’il était impossible de réussir pour les insurtechs B2C ? Si l’affaire Luko a soulevé des doutes, Acheel vient en partie les gommer avec la publication des résultats de son exercice 2023.
Trêve de suspense, ils sont bons, dans la lignée de ceux de l’année précédente. Dans le détail, Acheel a tout simplement doublé son chiffre d’affaires, en aimant 157 millions d’euros de primes. L’insurtech revendique aujourd’hui 500 000 assurés, regroupés sous 412 000 contrats. Enfin, l’entreprise maintient sa rentabilité, en dégageant un résultat net de 1,025 million d’euros avant impôts, grâce notamment à un ratio s/p de 72%.
Mais quelle est donc la clé du succès pour Acheel ? Avoir pu compter sur un seed de 29 millions d’euros pour se lancer en 2021 a aidé, bien sûr. Mais un solide financement n’est en aucun cas une garantie de réussite, loin de là.
L’insurtech se distingue par son positionnement original, qui mixe à la fois du B2C et du B2B2C. Avec des agréments de l’ACPR qui lui permettent de concevoir ses propres produits – plus d’une quarantaine au total – tout en portant le risque. Et, cerise sur le gâteau, une maîtrise de la technologie et de l’IA lui faisant gagner en efficacité opérationnelle sur tous les fronts.
L’an dernier, Acheel a multiplié les initiatives. En obtenant deux nouveaux agréments auprès du régulateur. En enchaînant les partenariats. Et en construisant des offres digitales et modernes, qui répondent à de nouveaux besoins, sur le cyber, la santé, la mobilité ou l’assurance emprunteur.
Une dynamique impressionnante, qui nourrit l’ambition. Ralph Ruimy et Francky Defossé annoncent déjà la couleur : 200 millions d’euros de primes pour 2024. Et quelque chose nous dit que les promesses, en cette année olympique, pourraient de nouveau être surpassées.
