Avostart, 2 millions d’euros pour démocratiser l’assistance juridique

Avostart, 2 millions d’euros pour démocratiser l’assistance juridique

Emilie Autin
Rédigé par Emilie Autin
24 juin 2021 - 2 minutes

Je dois d’abord en parler avec mon avocat !” Voilà une phrase digne d’une série américaine mettant en scène des personnages riches et puissants. Mais, elle pourrait bientôt devenir bien plus simple à prononcer en France avec l’aide d’Avostart. Cette startup française issue de la legaltech vient de conclure une levée de fonds de deux millions d’euros pour démocratiser l’assistance juridique. Le concept ? Sa plateforme permet à tous ses abonnés d’être mis en relation avec un avocat pour répondre à leurs soucis du quotidien.

Plus personne ne s’étonne que l’on puisse trouver l’appartement de ses rêves à des milliers de kilomètres en quelques instants sur une plateforme comme Airbnb. Avostart opère cette même simplification et permet à tout un chacun de résoudre en quelques minutes ces problèmes juridiques que l’on juge souvent insurmontables”, explique Raphaël Jabol, CEO et cofondateur d’Avostart.

Un avocat en moins de 24 heures !

La proposition d’Avostart est simple. Avec l’application, ou au site web, les internautes peuvent poser leurs questions juridiques, que ce soit sur des heures impayées, un dégât des eaux ou une contravention. Grâce à des technologies de traitement automatique du langage naturel, la requête est envoyée à l’avocat spécialisé correspondant. Ce dernier dispose de 24 heures pour répondre, ou contacter l’utilisateur afin d’obtenir de plus amples précisions.

Plusieurs formules sont disponibles pour poser toutes ces questions en illimité pour 3 ou 6 euros par mois. Afin d’obtenir un modèle financier plus stable, Avostart a commencé, en parallèle, à développer son service en marque blanche. Ainsi, en avril 2020, la legaltech a signé son premier partenariat avec Luko. Les assurés de Luko peuvent donc utiliser, grâce à une API, le service juridique de la startup. Depuis, Avostart épaule aussi les clients d’Assurly, Lydia, Airbnb, ou des entreprises qui mettent ce service à la disposition de leurs employés.

Les legaltechs françaises n’occupent pas le devant de la scène en matière de popularité ou de levées de fonds. Cependant, ces jeunes pousses sont en pleine croissance et de plus en plus d’investisseurs choisissent de parier sur elles. Pour Avostart, BNP Paribas Développement a notamment participé à la levée de fonds, tout comme des business angels liés à l’assurance, à l’image d’Eric Mignot de +Simple. Les assureurs, comme les banquiers, voient déjà tout le potentiel de ces startups juridiques. Et peut être qu’un jour, les plus grandes entreprises auront aussi besoin de ces legaltechs pour régler un de leurs soucis.