Bondaval fait tinter sa tirelire pour lutter contre le risque de crédit. L’insurtech londonienne vient, en effet, de lever 15 millions de dollars en série A. Un essai transformé pour ses fondateurs, Tom Powell (ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre de rugby à VII) et Sam Damoussi. En effet, avec cette belle opération, elle totalise 25 millions de dollars de financement en seulement deux ans.
Lancée en 2020, Bondaval est spécialisée dans la sécurisation du risque de crédit. Pour cela, elle allie une technologie d’analyse de crédit à une garantie d’assurance notée S&P A+. Son offre principale est composée de MicroBonds, qui remplacent des solutions de protection comme les garanties bancaires et l’assurance-crédit. Ils sont essentiellement destinés aux entreprises du FTSE 100 et du S&P 500 tels que Shell, BP, Highland Fuels et TACenergy.
Le plus des MicroBonds par rapport aux méthodes traditionnelles de paiements ? Ces instruments financiers sont non annulables et offrent une indemnisation à 100 %. Ils n’exigent aucune garantie, mieux, ils peuvent être utilisés parallèlement aux garanties existantes. Les MicroBonds sont facilement accessibles à l’achat, et gérées depuis la plateforme conviviale de Bondaval.
D’un autre côté, les garanties bancaires et l’assurance-crédit restent d’excellents moyens de prévenir le risque de défaut de paiement. Toutefois, ils ont leurs limites. Les garanties bancaires sont basées sur des nantissements. Pour les clients, cela restreint leurs possibilités de disposer de liquidités pour les besoins d’exploitation en cas de hausse des prix. En outre, l’assurance-crédit peut être annulée et n’offre pas forcément un remboursement intégral.
