Les assureurs ont mis la main à la poche plus que de coutume lors de l’année 2021. Les dommages liés aux catastrophes naturelles – assurées ou non -, se sont chiffrés à 280 milliards de dollars. Il s’agit de la deuxième année la plus coûteuse de l’histoire des assureurs selon le rapport annuel de Munich Re, leader mondial de la réassurance. Il faut dire que l’année qui vient de s’écouler n’a pas été épargnée par les catastrophes naturelles : tornades, ouragans, canicules, vagues de froid, incendies…
Sans surprise, certaines compagnies d’assurance ont dû revoir leurs primes à la hausse, et même décider de ne plus couvrir certaines zones. Par ailleurs, les assureurs se retrouvent aussi confrontés à un dilemme : continuer ou pas à assurer les sociétés émettrices de gaz à effet de serre alors que le changement climatique annonce d’autres calamités à venir. Face à ce défi climatique qui prend de l’ampleur, l’innovation et des technologies comme le paramétrique semblent plus que jamais pertinentes.
