Il s’agit de l’acronyme pour Engin de Déplacement Personnel. Plus précisément, ce sont les trottinettes, les rollers, ou encore les segways. Selon qu’ils soient équipés de moteur ou non, ces engins de locomotion répondent à une réglementation spécifique.
Il existe trois catégories d’Engin de Déplacement Personnel.
Ces EDP ne sont pas motorisés. C’est-à-dire que l’utilisateur se déplace grâce à la seule force de ses muscles. Dans un tel cas, le propriétaire de l’engin est considéré comme un piéton.
Parmi les exemples d’EDP mécaniques, on retrouve :
Attention, les vélos ne font pas partie de la famille des EDP mécaniques. Ce sont des cycles, autrement dit, des véhicules sans moteur.
Comme leur nom l’indique, ce sont des Engins de Déplacement Personnel qui combinent la force musculaire et l’électrique. Dans ce cadre, ils possèdent une assistance mécanique. Il s’agit des trottinettes, skateboards, rollers, mais aussi des vélos avec assistance mécanique.
Ici, le moteur se déclenche par la propulsion musculaire de l’utilisateur. De la même façon, le moteur s’arrête dès lors que le propriétaire stoppe ses mouvements.
Les EDP motorisés utilisent la puissance du moteur pour leur propulsion. Parmi les engins concernés, on retrouve les trottinettes électriques, les hoverboards, les gyroroues, les gyropodes ou encore les speedbikes. Ces derniers sont également appelés NVEI, et ils sont soumis à une réglementation à part.
Aujourd’hui, l’utilisation des EDP se multiplient, aussi bien à travers le free floating qu’avec l’explosion des achats de trottinettes électriques. La démocratisation de ces nouveaux moyens de transport entraîne une augmentation des accidents de circulation dans les grandes villes françaises. Pour ralentir ces incidents, la loi sur la mobilité, datant du 24 décembre 2019, a réglementé les EDP électriques. Aujourd’hui, certaines règles s’imposent aux propriétaires d’EDP motorisés :
Les propriétaires d’engin n’ayant pas de moteur, ou une simple assistance électrique, sont assimilés à des piétons. Ils doivent donc respecter les règles piétonnes ; à savoir, les feux pour piétons, le déplacement sur les trottoirs et passage piétons, une vitesse maximale de 6 km/h.
Quel que soit le type d’EDP, il est primordial de souscrire à une assurance. Pour les engins de déplacement personnalisé simple, l’assurance responsabilité civile s’avère suffisante. En revanche, les utilisateurs d’EDP motorisé doivent souscrire à une assurance EDP/NVEI. Du fait de la vitesse, ces engins présentent davantage de risque pour leur propriétaire, mais également pour les tiers. Cette assurance spéciale couvre donc les dommages causés à soi-même, mais aussi et surtout, aux tiers.
Parmi les assureurs proposant une couverture EDP, on retrouve par exemple Allianz, la Macif ou encore Groupama. Globalement, ces organismes proposent une garantie responsabilité civile automobile, une garantie accidents corporels, une défense pénale et un recours en cas d’accidents.
Un choc en trottinette électrique peut faire très mal. MACIF a ainsi réalisé un clip video sur les conséquences d’un choc en NVEI, une sorte de crash-test NVEI. Les résultats sont glaçants. Jugez-en vous même
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