COP26 : L’assurance française s’engage pour l’environnement

COP26 : L’assurance française s’engage pour l’environnement

Nastasia Montel
Rédigé par Nastasia Montel
05 novembre 2021 - 2 minutes

C’est tout le secteur de l’assurance qui se mobilise. Sa présidente Florence Lustman l’a annoncé lors de la COP26 : la Fédération Française de l’Assurance et ses membres vont s’engager davantage pour l’environnement. Ce sont ainsi des réponses à un enjeu majeur qui sont apportées, alors que la dernière étude de la FFA affirme que la sinistralité due aux aléas climatiques pourrait doubler d’ici 2050.

Les acteurs français de l’assurance prennent des mesures concrètes dans plusieurs de leurs activités. Tout d’abord, le secteur automobile veut promouvoir le recours aux pièces issues de l’économie circulaire après un sinistre. Concernant l’assurance habitation, c’est la réparation de biens endommagés plutôt que leur remplacement qui sera incitée. Il est également prévu la mise en place de partenariats entre assureurs et entreprises spécialisées dans la réparation, en particulier la réparation écologique. Enfin, dans le secteur de l’assurance construction, la filière du réemploi dans le bâtiment doit être développée.

 « Contribuer très concrètement à la décarbonation de notre économie »

Florence Lustman ne cache pas son ambition, et sa détermination. « Nous sommes tous concernés par le changement climatique et nous avons tous un rôle à jouer. Généraliser les comportements les plus vertueux en matière de réemploi et de réparation, cela fait partie du rôle des assureurs, a martelé la présidente de la FFA. C’est ce que nous faisons à travers ces nouveaux engagements. Grâce à l’action de nos membres, nous allons ainsi contribuer très concrètement à la décarbonation de notre économie tout en soutenant des filières innovantes, au plus près des enjeux économiques locaux. »

Si le chemin est encore long, de plus en plus d’assureurs montrent la voie d’un avenir plus durable, comme Groupama ou la MAIF qui s’est récemment engagée à verdir ses investissements. Par ces actions, les assureurs et les assurés sont ainsi sensibilisés et incités à adopter des comportements plus vertueux pour le climat, agissant dès lors concrètement pour répondre au défi d’un siècle.