11,7 milliards. Fin 2020, il y avait au monde plus d’objets connectés que d’êtres humains sur Terre. Et l’on ne se mouillera pas trop en prédisant que cette tendance devrait s’affermir dans les années à venir avec le progrès technologique et le déploiement de la 5G à grande échelle. Montre capable de contrôler vos indicateurs de santé, capteurs surveillant votre maison, émergence de la smart city… un monde d’opportunités s’ouvre, auquel les assureurs ne doivent pas se montrer insensibles.
Au-delà de la récolte des si précieuses données, l’IoT offre à l’assureur une passerelle pour se “connecter” avec son client. Il peut en tirer profit sur plusieurs axes : en améliorant l’expérience utilisateur et la fréquence comme la pertinence des interactions, en développant son offre en matière de prévention et de services à valeur ajoutée, ou en adressant le risque, dans sa globalité, de manière plus fine, au service de l’assuré et de la société.
Des solutions concrètes d’assurance basées sur l’IoT existent déjà, à l’image du dispositif de protection active imaginé par Luko ou du très intéressant projet My Risk Committee qui mise sur une approche globale, dynamique et prédictive du risque. Des défis demeurent, à commencer par l’épineuse question des données personnelles. Toutefois, dans notre monde hyperconnecté, le potentiel doit a minima interpeller les assureurs en 2021.