Comme un air de carnaval dans l’insurtech brésilienne ! L’écosystème du pays est clairement en train de changer de dimension. Cette impression est confirmée avec une nouvelle opération marquante. Latú Seguros vient en effet d’annoncer une levée en pré-seed de 6,7 millions de dollars. Il s’agit, tout simplement, d’un record à ce stade dans l’histoire de l’insurtech en Amérique du sud.
A l’origine de Latú (abréviation de Latin Americain Tech Underwriters), on trouve Paola Neira. Cette jeune entrepreneuse colombienne, au parcours déjà très riche, déborde d’idées. Elle dont les parents l’ont toujours « poussée à trouver des solutions aux problèmes » veut aujourd’hui repenser l’approche de l’assurance en actionnant les pouvoirs de la technologie et du digital.
Latú propose ainsi des solutions modernes, calibrées sur la data et adaptées aux enjeux actuels des entreprises. Ces dernières peuvent obtenir une couverture allant jusqu’à 10 millions de dollars contre les ransomwares et autres attaques cyber, les interruptions d’activité, les dégâts matériels ou les failles de sécurité, entre autres. La promesse comprend également une indemnisation en une minute chrono.
La magie opère quand on parvient à combiner le meilleur de la technologie et de l’assurance. Nous avons une occasion unique de remplacer toutes ces polices archaïques grâce à l’innovation, notre savoir-faire assurantiel et notre connaissance des réalités locales. Nous sommes convaincus qu’il s’agit de l’unique manière d’adresser efficacement les risques dans un monde global, hyperconnecté et toujours en accélération.
Paola Neira, CEO Latú Seguros
Grâce à ce petit pactole, l’insurtech paulista va pouvoir accélérer rapidement. La startup envisage notamment de passer de 8 à 40 employés d’ici un an, en recrutant des profils à fois tech et assurance. Tout va décidément très vite pour l’insurtech au Brésil qui compte 170 pépites, soit 32% du total continental. Parmi elles, des noms déjà bien connus : Justos, Azos, 180° Seguros ou Pier, dont nous vous avons déjà parlé dans nos colonnes.
