Lovys prend le virage de l'assurance auto 2.0

Lovys prend le virage de l'assurance auto 2.0

Margaux Vizade
Rédigé par Margaux Vizade
13 janvier 2022 - 2 minutes

On passe la vitesse supérieure dans l’assurance auto ! Le groupe ECF, spécialisé dans « les domaines de l’éducation et de la formation à la conduite et à la sécurité routière » s’allie à Lovys, la néo-assurance française 100% digitale ainsi qu’à Caarl, startup dont l’ambition est de réinventer la protection juridique. Le but de ce partenariat ? Proposer une offre d’assurance auto à tous les élèves de l’auto-école dès leur inscription.

Leur promesse concerne en partie les tarifs débutant à partir de 9 euros par mois qu’ils qualifient de « compétitifs ». L’accessibilité est aussi au cœur de cette alliance grâce à Lovys et son ADN digital qui propose un service client disponible en permanence sur la toile. Ce pas franchi dans le digital permet de s’adapter aux nouvelles générations, pour qui le milieu de l’assurance demeure largement austère et obscur.

L’assurance auto à la croisée des chemins

Cette proposition est aussi une bonne manière de capter l’assuré dès le départ et de conserver ce lien dans la durée. L’offre peut être adaptée aux besoins de chaque conducteur avec plusieurs services à valeur ajoutée comme des stages de sensibilisation à la sécurité routière ou la possibilité de parler en direct avec un juriste.

Cette alliance témoigne bien de la révolution en cours entre l’assurance et le secteur automobile. Le groupe ECF n’est d’ailleurs pas le seul à avoir eu cette idée : Ornikar, l’auto-école en ligne qui se montre particulièrement ambitieuse sur ce terrain, avec un modèle innovant et un objectif de 300 000 assurés à l’horizon 2023. Ces dernières années ont aussi vu apparaître les assurances auto directement intégrées dans l’achat d’une voiture. Et des acteurs comme Tesla, Lemonade ou demain Stellantis promettent de changer les règles du jeu avec l’exploitation des données en temps réel pour personnaliser la police. Avec ce partenariat, Lovys s’inscrit donc dans cette tendance de fond qui risque de profondément redessiner le visage de l’assurance auto.