Luko rachète Coya pour conquérir le marché allemand

Luko rachète Coya pour conquérir le marché allemand

Margaux Vizade
Rédigé par Margaux Vizade
20 janvier 2022 - 2 minutes

Guten Tag Luko ! Pour renforcer sa présence en Europe, la néo-assurance française, a opté pour la stratégie du rachat et fait donc l’acquisition de son concurrent allemand Coya, bien connu de l’écosystème d’outre-Rhin. Après avoir bâti une filiale entière à partir de zéro en Espagne, le choix du rachat « s’explique par la particularité du marché allemand, où de très nombreuses startups se sont cassé les dents » pour Raphaël Vullierme, CEO de Luko, dans Maddyness.

Le profil de Coya, qui est désormais rebaptisée Luko Insurance, est à un stade de développement similaire et complémentaire à celui de l’entreprise française ce qui va donc permettre à Luko d’avoir une équipe ancrée localement dès le départ. Ce rachat va ajouter environ 100 000 clients à ses 200 000 de son portefeuille d’origine.

Luko, un assureur full- stak

Changement de dimension pour Luko qui, avec le rachat de la startup allemande devient un assureur à part entière. Coya était aussi la première assurtech à avoir obtenu l’agrément et la licence d’assureur en Allemagne en 2018. Cette opération va faire gagner énormément de temps et d’argent à Luko, qui va pouvoir devenir assureur en France uniquement à l’aide d’un passeport européen. On ne dit toutefois pas au revoir à Wakam, à l’origine l’assureur partenaire de Luko, qui le restera sur certains produits.

L’objectif de grandir et de s’imposer en Europe se concrétise avec une présence en France depuis 2018, en Espagne depuis 2021 et maintenant en Allemagne. Désormais, on passe la vitesse supérieure car l’insurtech espère atteindre le seuil de 1 million de clients d’ici 2023 et procéder au recrutement d’une cinquantaine de personnes à Berlin. « Nous allons pouvoir garder nos données pour nous, donc nos secrets de pricing ; aller plus vite pour lancer de nouveaux produits et faire évoluer nos garanties ; réduire nos frais d’intermédiation ; et faire sauter encore plus d’étapes dans la gestion de sinistres », se réjouit Raphaël Vullierme en évoquant le futur de l’entreprise dans l’Usine Digitale.