C’est désormais un temps fort incontournable de l’année dans la sphère insurtech. Mercredi, la remise du ‘Prix de l’insurtech de l’année 2022’ venait conclure, en apothéose, une mémorable journée de l’Insurday à Station F. Parmi les six finalistes, c’est donc Stoïk qui a eu les faveurs du jury. La cyber insurtech intègre ainsi un palmarès prestigieux en succédant à Atekka, Akur8 ou Descartes Underwriting. Découvrez la réaction à chaud en vidéo de son CEO, Jules Veyrat.
Cette récompense couronne une année incroyable à plus d’un égard pour Stoïk. La startup, fondée il y a tout juste 18 mois, a fait la une en réalisant deux levées de fonds, captant 11 millions d’euros en juin après un premier deal de 3,8 millions d’euros en janvier. Très active, l’insurtech, désormais positionnée en tant que courtier grossiste, a en parallèle multiplié les partenariats. Elle a notamment signé un très joli coup en se rapprochant de BNP Paribas à l’automne.
Apôtre de la prévention, Jules Veyrat cherche à imaginer une solution holistique pour répondre à la menace cyber grandissante. Positionné contre le paiement des rançons – « Je n’ai pas monté Stoïk pour enrichir des criminels » assénait-il récemment dans nos colonnes -, le CEO de la jeune pousse mise sur une stratégie différence. L’acculturation à ce risque nouveau, la formation à la cyber-hygiène et le développement d’outils de pointe pour prévenir les failles en constituent les piliers.
Lancée sur un marché forcément complexe, mais où tout reste à faire, Stoïk peut nourrir de grandes ambitions. Le début de son histoire est en tout cas fulgurant. Ce prix d’Insurtech de l’année 2022 ne venant que confirmer l’impression que la France détient une nouvelle pépite vouée à un grand destin.
