Vasa, une insurtech dans le métavers

Vasa, une insurtech dans le métavers

Alexandre Pengloan
Rédigé par Alexandre Pengloan
12 août 2022 - 2 minutes

Et un nouvel acteur qui succombe à la tentation métavers, un ! Vasa vient en effet de révéler, début août, l’ouverture de son bureau virtuel, joliment baptisé Vasaverse. Jean-Sébastien Lefèvre, fondateur de la startup, a lancé cette initiative dans une optique de « test and learn ». Objectif : appréhender les premiers usages au départ, et évaluer s’il y a matière à investir davantage ce nouveau terrain de jeu.

Pour celles et ceux qui connaissent Vasa, cette initiative n’a rien de surprenant. L’insurtech spécialisée dans l’optimisation et la gestion de la protection sociale des entreprises cultive un lien viscéral avec l’innovation. Travail en profondeur sur l’IA et l’expérience utilisateur, projets autour de la blockchain… La jeune pousse investit beaucoup en R&D pour repousser les limites et réinventer l’assurance grâce à la tech.

Le métavers pour repenser le service client

Explorer les promesses du phénomène métavers a donc sonné comme une évidence pour Jean-Sébastien Lefèvre. A l’instar du pionnier François Pannecoucke, il a misé sur Gather pour bâtir son méta-bureau. De premiers invités ont déjà parcouru les locaux, et bien souvent « hors des heures de bureau », un enseignement intéressant pour les équipes de Vasa.

Jean-Sébastien croit cependant davantage au potentiel du métavers pour le B2C, dans un premier temps du moins. Il imagine notamment bien comment améliorer sensiblement l’expérience autour du service client. « On peut temporiser les échanges, en occupant la personne, et en lui permettant de découvrir des ressources qui pourront l’intéresser (documents, vidéos, base de données, jeux), explique le CEO. Vous pouvez visualiser la situation et vous occuper en attendant votre tour. On recrée dans le virtuel un vrai espace de vie. » Et c’est tout de suite plus supportable que l’interminable musique d’ascenseur au téléphone !

En se projetant un peu plus loin, Jean-Sébastien entrevoit également des perspectives : « C’est lié à l’écosystème crypto, et ça va vite là, avec de vrais usages ! Sous trois ans, je pense qu’une part non négligeable de la population utilisera ces plateformes ». Si ces augures venaient à se concrétiser, comptons sur Vasa pour être en première ligne de la méta-révolution annoncée.