L'été indien pour Zopper qui lève 75M$

L'été indien pour Zopper qui lève 75M$

Emma Fanomezantsoa
Rédigé par Emma Fanomezantsoa
27 septembre 2022 - 2 minutes

Le soleil est toujours au beau fixe pour Zopper ! L’insurtech basée à New Delhi, en Inde, vient de boucler une série C de 75 millions de dollars. Présente depuis 11 ans sur la scène de l’assurance, elle a obtenu à ce jour un investissement de 96 millions de dollars.

Zopper a débuté avec une plateforme destinée aux PME pour les aider à facturer et à effectuer des paiements. Elle a ensuite vendu cette technologie à PhonePe en 2018. Mais, au lieu d’intégrer le géant de la fintech, la direction a préféré repartir de zéro.

Zopper propose dorénavant des produits en API qui permettent de créer un parcours personnalisé aux distributeurs d’assurance. On parle ici des banques, des institutions financières non bancaires, des chaînes de magasin ou des fabricants de véhicules.

Amazon ou Xiaomi parmi une cohorte de clients prestigieux !

L’insurtech collabore actuellement avec Amazon, la startup de covoiturage Ola, la chaîne de magasins Croma, le fabricant de téléphones Xiaomi, le conglomérat japonais Hitachi et la banque Equitas Small Finance Bank. Elle opère donc sur différents segments de l’assurance : lifestyle, santé, vie, auto, deux-roues, incendie, transport maritime, etc.

Elle peut se targuer d’offrir une approche différente, car ses nombreux concurrents en Inde préfèrent faire l’impasse sur les distributeurs afin d’atteindre directement les consommateurs. Ce modèle de transformation et d’automatisation de la distribution de l’assurance peut être le coup de boost dont le pays avait besoin pour développer l’assurance B2B2C.

Cette solution tombe à pic, quand on sait que le taux de pénétration en Inde n’est que de 3 à 4%. Des statistiques qui restent basses malgré la présence des licornes AckoDigit Insurance et PolicyBazaar.

Zopper possède des ramifications dans plus de 1 200 villes indiennes. La pépite compte utiliser ces capitaux pour augmenter ses effectifs, et pourquoi pas, racheter des startups plus petites.

Une IPO n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. Elle préfère tout d’abord atteindre un CA de près d’un milliard de dollars dans un délai de 5 ans afin de tenter d’obtenir la consécration suprême.