« Résilience », « engagement », « changement », « monde d’après ». La crise sanitaire a fait émerger un nouveau champ lexical au sein d’une société qui, légitimement, se questionne. En se présentant comme le premier spécialiste du conseil en IA durable, Axionable promet aux entreprises un accompagnement dans une transformation qui prend un caractère de plus en plus nécessaire. Gwendal Bihan, cofondateur et directeur général de l’entreprise, nous présente des solutions qui, appliquées à l’assurance, prennent aujourd’hui tout leur sens.
Janvier 2020. Axionable, startup fondée quatre ans plus tôt et affichant une très bonne santé, fait une annonce surprenante. L’entreprise précise qu’elle va désormais se concentrer sur une niche : celle de l’IA à finalité durable. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Gwendal Bihan rappelle tout d’abord que l’intelligence artificielle, loin de certains fantasmes, doit être entrevue « comme un outil et non comme une finalité ». « C’est un outil qui sert deux objectifs : la réduction de la pénibilité et la possibilité offerte à l’humain de faire des choses qui lui sont impossibles, rébarbatives ou complexes », poursuit-il.
Il existe différents « types » d’IA (IA neutre, IA for good, IA responsable…), définis dans l’excellent livre blanc concocté par Axionable. Et l’IA durable ? Elle sert des projets qui ont un double objectif de performance, financière et extra-financière. Concrètement, il s’agit de solutions imaginées pour aider l’entreprise à générer de la valeur durable, qui aura à la fois un impact positif sur son business, mais aussi sur la société.
A l’heure de la pandémie, le sens et l’engagement s’imposent comme valeurs cardinales. Dans ce contexte, le pivot d’Axionable prend les allures de coup de maître. Pourtant, en janvier, la situation était forcément bien différente. Gwendal explique le choix de ce positionnement (format audio – 1’06)
Axionable travaille avec une dizaine d’acteurs de l’assurance – mutuelle. Ces collaborations génèrent 25% de son CA. L’entreprise est donc particulièrement au fait des enjeux du secteur, dont l’un s’impose avec un peu plus d’évidence chaque jour : le changement climatique. Pour Gwendal Bihan, les assureurs doivent aborder ce « défi colossal » sous deux angles :
La prise de conscience semble aujourd’hui effective chez les assureurs. Les politiques RSE prennent de l’ampleur et les positionnements sont plus affirmés. Toutefois, le passage à l’action va vraisemblablement prendre plus de temps. Gwendal identifie différents leviers pour accélérer dans cette voie :
Le chantier est donc considérable. Axionable a bien saisi la nature et l’épaisseur des enjeux. L’entreprise investit donc en R&D pour bâtir des modèles prédictifs fins sur différentes typologies de risques climatiques (inondations, sécheresse, etc.). Parallèlement, Gwendal et ses équipes proposent également des solutions pour établir des plans de finance responsable et de reporting ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Ces innovations répondent parfaitement aux besoins des assureurs qui souhaitent mettre la durabilité au cœur de leur stratégie.
En 2030, la planète ne sera peut-être plus assurable. La pandémie est, quant à elle, en train de redéfinir notre rapport au monde à bien des niveaux. Pendant ce temps, 90% des personnes ne sont aujourd’hui couvertes contre aucun risque dans les pays émergents. C’est une évidence : la crise sanitaire et le dérèglement climatique agissent comme les catalyseurs d’une réflexion nécessaire autour de l’assurance.
Face au futur incertain qui se matérialise, les assureurs doivent aujourd’hui se poser les bonnes questions. Comment anticiper ? Rassurer ? Protéger efficacement ? Donner du sens à ses actions ? Jouer efficacement son rôle, en définitive. La technologie est une partie de la réponse. Axionable l’a bien compris et ses offres basées sur l’IA durable dépassent le strict cadre de l’enjeu climatique.
Ainsi, l’entreprise travaille aussi sur des solutions de prévention en santé. Un exemple ? L’intelligence artificielle sert ici à repérer des comportements inhabituels chez un client d’une mutuelle (hausse des consultations, multiplication des arrêts maladie, etc.) Elle permet donc de prendre les devants en proposant des solutions préventives qui seront favorables à toutes les parties engagées – la personne, évidemment, mais aussi l’employeur et l’organisme de complémentaire santé.
Pour repenser ce rapport au client et à la société, des experts comme Patrice Bernard ou le cabinet Païdeia Conseil préconisent un retour aux fondamentaux. Gwendal Bihan partage également cet avis lorsqu’il avance que les mutuelles ont « oublié une partie de leur ADN ». (Format audio – 40’)
Avec son positionnement audacieux et plus que jamais pertinent, Axionable offre aux acteurs du secteur les outils pour emprunter une nouvelle voie : celle de la durabilité, qui, demain, pourrait bien ne plus être du tout optionnelle.