Digital, data, IoT… En quelques années, ces termes ont infiltré le champ lexical de l’assurance pour ouvrir de nouvelles perspectives. L’idée que le secteur ne peut plus faire sans la technologie fait son chemin. Cette conviction, l’équipe de My Risk Committee la partage, et même plus que ça ! La jeune société l’a en effet érigé en colonne vertébrale d’un ambitieux projet autour de la gestion du risque. Son enthousiaste président, Rudy Mizel, nous dévoile les contours d’une initiative novatrice et parfaitement calibrée pour répondre aux nouveaux besoins d’un monde en mutation.
Les fondateurs de My Risk Committee : Aurélien Le Clainche (CTO) et Rudy Mizel (CEO)
Rudy Mizel est un jeune entrepreneur de son époque : le 21e siècle, celui du digital et des nouvelles technologies. Alors, forcément, quand il embarque pour une carrière dans un univers de l’assurance empêtré dans une difficile transition numérique, il identifie rapidement les problèmes… et les opportunités. Après un parcours déjà riche l’ayant vu passer par Willis Towers Watson, Marsh et Aon, le trentenaire succombe à la tentation de l’entrepreneuriat. Avec l’appui de son compère Aurélien Le Clainche, il lance My Risk Committee en janvier 2020.
Le concept ? Repenser complètement le risque pour l’envisager dans une vision 360° en tirant profit du potentiel des objets connectés. La donnée est aujourd’hui utilisée à des fins essentiellement opérationnelles. Les fondateurs de My Risk Committee sont eux convaincus qu’elle peut également servir des objectifs liés au risk management et… à l’assurance ! Ils ont ainsi imaginé une solution « end-to-end » à destination des entreprises, déclinée en trois cœurs de métier :
Le risque est au cœur de l’écosystème de l’assurance. Pour Rudy Mizel, les nouvelles technologies sont tout simplement une clé pour changer de paradigme et basculer dans un nouvel environnement dynamique qui profitera à tous les acteurs impliqués (Format audio – 1’02’)
Au cours des vingt dernières années, le digital a profondément remodelé nos modes de vie. De l’individu devenu ultra-connecté à l’industrie 4.0, ce sont des sociétés entières qui ont muté. Forcément, les besoins et les attentes évoluent, et notamment en matière d’assurance. Pour Rudy Mizel, c’est une évidence : l’assurance à la grand-papa a fait son temps. Et si la majorité des acteurs du secteur en ont pris conscience, ils ne vont pas encore assez loin. Simplifier, c’est bien, mais ça ne suffit pas !
Rudy estime en effet qu’il ne faut se contenter d’améliorer un parcours de souscription ou de digitaliser un process de déclaration de sinistre. L’enjeu est autre : il réside dans la capacité des assureurs à concocter des solutions pertinentes qu’ils seront capables de transposer dans ces fameux écosystèmes de plus en plus identifiés comme stratégiques (Format audio – 52′)
« Il y a un engouement palpable à créer de nouveaux produits », poursuit Rudy. Les initiatives se multiplient et il évoque notamment Seyna et La Parisienne comme de bons exemples à suivre. Au fil des rencontres et des discussions, il sent un véritable foisonnement autour de l’IoT dans l’assurance. L’émergence du paramétrique ou les expérimentations autour du modèle à l’usage sont là pour conforter cette impression. « Toutefois, ces idées ne sont pas encore bien canalisées en matière de business, poursuit Rudy. Et c’est ce que l’on souhaite faire avec My Risk Committee : fédérer un maximum d’acteurs autour de l’IoT afin de pouvoir proposer des solutions transparentes et data driven. »
La crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus a été une tornade sur le secteur de l’assurance. Et, au-delà des polémiques qui ont fait couler beaucoup d’encre, une réalité s’est imposée : la nécessité urgente d’embrasser le digital. Le temps n’est aujourd’hui plus à la réflexion. « Il est évident que la transformation digitale doit être transposée à un niveau bien plus stratégique dans l’entreprise », appuie d’ailleurs Rudy Mizel.
Pour autant, rien n’est évident pour une frange du secteur où le changement peut, soit faire peur, soit être difficile à mettre en œuvre, notamment en interne. L’assurance se trouve néanmoins clairement à un tournant. Son nouveau visage sera-t-il dessiné par les acteurs traditionnels qui sont dans une « position opportuniste en matière d’innovation » ? Par les assurtech qui ont « l’innovation dans leur ADN » ? Ou encore par les GAFA ou Tesla dont l’appétence pour le secteur n’est plus un secret ? Rudy nous dévoile sa vision sur cette question cruciale (Format audio – 41′)
Cette réflexion sur l’innovation est primordiale pour répondre aux besoins d’aujourd’hui, mais aussi aux enjeux de demain. La pandémie a été un brutal rappel à l’ordre quant à la nécessité impérieuse, sinon d’anticiper, du moins de se préparer au mieux pour répondre aux événements « extraordinaires ». « Tensions géopolitiques, risque cyber, changement climatique… les problématiques sont nouvelles et demandent des réponses cohérentes, explique Rudy. On est face au constat que l’économie est en train de changer, donc l’exposition au risque est en train de changer : il faut que l’assurance change avec ». Avec My Risk Committee, il a décidé de passer à l’action en libérant le potentiel de l’IoT et de la donnée pour repenser la gestion des risques des entreprises. La tendance actuelle semble indéniablement lui donner raison, et offrir à sa solution une place de premier choix au sein de ce fameux « monde d’après » dans lequel nous avons déjà basculé.
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